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Parentèle indienne

 De romans en poèmes, Louise Erdrich, depuis le succès de Love Medicine en 1984, écrit une œuvre originale, haute en couleur, pleine d’histoires de familles dans une réserve d’Indiens du Dakota du Nord. Avec La Malédiction des colombes, elle signe, selon Philip Roth, « un chef-d’œuvre éblouissant ».
Louise Erdrich
La malédiction des colombes (The Plague of Doves)

Tout semble commencer en 1911 par l’assassinat d’une famille blanche, à l’exception d’un bébé endormi qui échappe au massacre dans son berceau coincé derrière un lit. Mais la malédiction rôdait déjà, en 1896, lorsque les colombes s’abattaient en masse sur les champs : filets, grands feux, danses, missels, prières, rien n’y fit. Les oiseaux dévoraient semis et récoltes dans un tourbillon d’ailes lourd d’un affreux babil et le grand-père Mooshum, aux centaines de rides et de récits, qui enchante sa petite-fille Evelina, s’en souvient encore. C’est ainsi que Louise Erdrich, qui appartient a...

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