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Les années vécues ensemble révèlent-elles réciproquement les âmes ?

 « En aucune façon ! » répond Alexandre Herzen (1812-1870) qui, dans un roman que ne pouvaient ignorer ni Léon ni Sophie Tolstoï, intitulé À qui la faute ? (1841-1846) – et ce n’est pas un hasard si le titre du récit de Sophie Tolstoï fait écho à Herzen –, posait avec force, en même temps que celui de la place et du rôle social de la femme, le problème de l’amour conjugal et de la passion, leur tangence, leurs intersections, leurs recoupements, leur écartement, leurs écartèlements, leurs résonnances intimes et sociales.

Dans quelle mesure la naissance et le développement de l’amour sont-ils la construction, le fruit d’un mode de vie et partant finissent-ils par échapper aux protagonistes ? Issus de deux chairs et de deux consciences, l’amour et la passion entreraient également dans un déterminisme social. Cette question se pose à propos du couple Léon et Sophie Tolstoï dont le conflit, particulièrement aiguë, n’est pas étranger à des considérations et des pesanteurs sociales et politiques. Curieusement, dans les deux récits qui se tiennent face à face – celui de Sophie s’annonçant comme une réponse dire...

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