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"Parmi les éprouvés" : proscrits du XIXe siècle

 « Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » : la figure de Victor Hugo a longtemps occulté l’histoire des milliers d’exilés du XIXe siècle. À peine pris en main, le livre de Sylvie Aprile semble prolonger cette tradition : Hugo à Guernesey pour la couverture, Hugo en exergue et en conclusion… Mais les vers cités ne sont pas les plus connus, loin s’en faut : « Parmi les éprouvés je planterai ma tente. » De la même manière, Sylvie Aprile entend écrire l’histoire de Victor Hugo certes, mais aussi et surtout, celle de ses compagnons moins connus ou anonymes. 
Sylvie Aprile
Le siècle des exilés. Bannis et proscrits de 1789 à la Commune

Pour mieux les comprendre, l’ouvrage part de 1789 et s’achève avec l’exil des anarchistes, à l’extrême fin du XIXe siècle. La Révolution constitue une rupture : une centaine de milliers d’« émigrés » fuient le pays. Nobles, prêtres, mais aussi bourgeois, ces hommes souffrent d’une triste réputation : « on a prétendu que l’émigration avait été déterminée par les excès révolutionnaires, il serait plus exact de dire que ce sont les crimes de l’émigration qui ont en grande partie provoqué ces mesures », écrit Larousse, interprète de la sensibilité républicaine. Rentrés dans les fo...

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