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Paternité manquée

Troisième livre de Jeroen Brouwers traduit en français (après "Rouge décanté" et "L’Éden englouti") au sein d’une œuvre qui compte en néerlandais plus de cinquante titres, Jours blancs a été provoqué par un événement violent de la vie de son auteur : la mort de son fils aîné, à l’âge de quarante ans. Il en tire un récit puissant et heurté sur les relations impossibles ou ratées.

Les plus grands livres de Brouwers sont marqués par le travail autobiographique. Mais de la vie il retient moins les faits saillants que les souvenirs manquants, les images lancinantes, les humiliations ou les hontes. Ainsi, Rouge décanté, écrit après la mort de sa mère en 1981, faisait s’entrechoquer des fragments d’expérience vécue lorsqu’il a été enfermé de 1943 à 1945 avec sa mère et sa grand-mère dans les camps japonais établis dans ce qu’on appelait alors les « Indes néerlandaises » : la comptabilité minutieuse des prisonniers par les « Japs », leu...

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