D’autres n’auraient pas supporté une telle volée de bois vert. Lors de sa première exposition, en 1899 à Brême, Paula Becker est littéralement mise en pièces. Face à ses toiles, un critique évoque son sentiment de « nausée ». Mais la jeune femme de vingt-trois ans a visiblement les reins solides et les idées claires. Sa vie, ce sera son travail (c’est-à-dire sa peinture), et rien ne l’entravera, ni les conventions de la société, ni l’amour, ni la pression affectueuse de la famille. À vrai dire, le temps lui est compté : huit ans plus tard, Paula, devenue Modersohn-Becker par son mariage ...
Paula, météore des avant-gardes
Article publié dans le n°1150 (02 mai 2016) de Quinzaines
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