A lire aussi

Paula, météore des avant-gardes

Paula Modersohn-Becker (1876-1907) souffre d’un étonnant manque de notoriété en France. Par-delà le destin émouvant de sa courte vie, elle est pourtant une artiste pionnière, compagne des avant-gardes parisiennes. Comme Rembrandt, elle s’observe au miroir, et on lui doit probablement le premier autoportrait nu d’une femme. Un regard sincère mais aussi fouilleur, scrutateur : idéal par nos temps obsédés d’apparence et de beauté lisse.

EXPOSITION

PAULA MODERSOHN-BECKER

L’intensité d’un regard

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

8 avril-21 août 2016

 

CATALOGUE DE L’EXPOSITION

Paris Musées, 256 p., 35 €

 

MARIE DARRIEUSSECQ

ÊTRE ICI EST UNE SPLENDEUR

Vie de Paula M. Becker

P.O.L, 160 p., 15 €

D’autres n’auraient pas supporté une telle volée de bois vert. Lors de sa première exposition, en 1899 à Brême, Paula Becker est littéralement mise en pièces. Face à ses toiles, un critique évoque son sentiment de « nausée ». Mais la jeune femme de vingt-trois ans a visiblement les reins solides et les idées claires. Sa vie, ce sera son travail (c’est-à-dire sa peinture), et rien ne l’entravera, ni les conventions de la société, ni l’amour, ni la pression affectueuse de la famille. À vrai dire, le temps lui est compté : huit ans plus tard, Paula, devenue Modersohn-Becker par son mariage ...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi