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Splendeur et misère des avant-gardes

Dans son dernier livre, le théoricien et praticien de l’art Olivier Quintyn cherche à repenser le phénomène des avant-gardes au prisme des institutions qui régissent le fonctionnement de l’art contemporain dans un cadre intellectuel structuré autour de la philosophie pragmatiste. L’intérêt d’une telle conception est de réinsérer l'expérience esthétique à proprement parler, en tant que saisie contemplative des œuvres, dans l'expérience plus large éprouvée par l'homme au contact du monde.

N'admettant pas la coupure entre la haute culture et l'art populaire, réfutant donc l'enfermement des Beaux-Arts dans une conception purement muséale, les penseurs pragmatistes comme John Dewey, et à sa suite Richard Shusterman et Jean-Pierre Cometti, ont réhabilité une conception de l'art non contemplatif, mais engagé dans une confrontation avec le monde, discordance et harmonie se répondant indéfiniment dans un mouvement de tension sans terme défini.


De ce point de vue, l'un des premiers objectifs qui s'imposent aux philosophes cherchant à réfléchir sur les Beaux-Arts doit cons...

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