Au bout d’un couloir parcouru au galop par des enfants criards, dans la plus récente médiathèque de la Ville de Paris, une petite pièce tout en longueur, point trop fréquentée, d’où parviennent seulement les éclats de quelques voix télévisées policées, façon « Apostrophes » (un beau documentaire de Bernard Queysanne avec les traducteurs allemand et anglais Eugen Helmlé et David Bellos). Au mur, des broderies au point de croix. « Perec », annonce l’affiche. Perec ? Si l’on sait l’auteur boulimique d’expériences menées avec les mots et les chiffres, on ne l’imaginait tout de même pas faire...
Perec au bout du fil
Article publié dans le n°1176 (01 juil. 2017) de Quinzaines
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