S’aventurant au-delà de l’École militaire pour s’enfoncer dans le dédale d’immeubles résidentiels et de commerces d’un arrondissement éminemment banal et qui semble à mille lieues de la Transylvanie, Roger Caillois se souvient de l’intertitre inquiétant de Nosferatu le vampire (Allemagne, 1922) : « Dès qu’il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre. » Caillois a rompu avec le mouvement surréaliste dès 1935, pour rejoindre les dissidents du Collège de sociologie et de la revue Acéphale, qu’il contribua à fonder...
Petit guide du surréalisme à l’usage des fantômes
Article publié dans le n°1192 (16 avril 2018) de Quinzaines
Petit Guide du XVe arrondissement à l’usage des fantômes
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)