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Petites déambulations philosophiques, 12 Théodore Jouffroy ou la mélancolie de la chaire

Est-il exagéré de dire que Théodore Jouffroy est aujourd’hui un philosophe un peu oublié, même si ce distingué disciple de Victor Cousin a publié dans Le Globe, en 1825, un article intitulé « Comment les dogmes finissent » qui lui a valu une réputation d’esprit fort ?

Jouffroy n’est pas un Parisien. Il est né en 1796 dans un hameau isolé du Haut-Jura (aujourd’hui Les Pontets, dans le Doubs), dans une famille modeste et pieuse, assez rude de mœurs et peu favorable à la Révolution. Élève savant mais réservé, il étudie à Lons-le-Saunier, puis à Dijon, chez les pères où, tout en pleurant à la lecture de Paul et Virginie, il découvre Voltaire et Rousseau, qui ébranlent sa foi sans qu’il puisse se résoudre à l’incrédulité. Taine a publié la description émouvante de cette « nuit de décembre » qui vit le jeune Jouffroy – sans doute à Paris ...

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