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Pinget posthume

 Mahu reparle et sa voix nous revient d’outre-tombe. Douze ans après la mort de Robert Pinget, cette publication aux Éditions des Cendres et avec l’humour qu’on lui connaissait, ça ne manque pas de piquant. Le texte est inédit. Martin Mégevand et Nathalie Piégay-Gros, ses éditeurs, nous en indiquent la provenance : « Conservé dans le fonds Robert-Pinget de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, ce texte a été écrit dans les parages du Libera publié en 1968, probablement avant 1969. »

La venue de Mahu à la page blanche remonte à 1951, date de la publication du premier livre de Robert Pinget, Entre Fantoine et Agapa. L’année suivante, le deuxième, Mahu ou le matériau, est quasiment éponyme. En 1993, Pinget parle de Mahu en ces termes : « J’ai voulu avec Mahu faire le saut dans un langage parlé ou tout au moins non académique, le plus proche possible du langage que je me parle à moi-même (1). » Impossible de légitimer plus nettement l’apparition de ce personnage, c’était une trouvaille, un truchement, qui n’a semble-t-il cessé de combler son créat...

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