Là où tout se décide dans le secret
le poème fouille le silence
comme s’il suffisait de raconter
ce qu’on a vécu avant sa naissance.
Avec les mots, le cœur serré,
je fais en sorte que nos rythmes s’accordent
pour tenir debout.
Crainte, à chaque mot, que tout s’effondre,
que la virulence ne tranche plus
sur la blancheur.
Difficile à accepter
quand on a confié son sort aux mots depuis tant de jours,
quitte à vivre sous le seuil de pauvreté,
à la merci de ceux qui ne disent pas les choses
mais leur absence.
Que se pa...
Pour un vestiaire poétique
Article publié dans le n°1239 (18 oct. 2021) de Quinzaines
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