Nombreux sont les écrivains qui ont pris acte de la quasi-impossibilité ontologique à parler de musique, à l’instar de Barthes : « Il est […] très difficile de parler de la musique. Beaucoup d’écrivains ont bien parlé de la peinture ; aucun, je crois, n’a bien parlé de la musique, pas même Proust[1]. » La radicalité de cette position rejoint celle de Jankélévitch, qui n’a paradoxalement cessé d’écrire sur le plus insaisissable des arts : « Et puisqu’à notre tour nous prétendons parler de l’indic...
Pourquoi j’écris sur la musique
Article publié dans le n°1196 (16 juin 2018) de Quinzaines
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