Lenz, le personnage de Georg Büchner, traverse la montagne. Il trouve refuge dans une auberge, se jette par la fenêtre, plonge dans une fontaine ; il remonte l’escalier, passe de nouveau par la fenêtre, replonge dans la fontaine.
Ce geste étrange se répète à l’infini. Personne n’en comprend la signification, encore moins la nécessité. On tient généralement Lenz pour dérangé.
Je n’ai jamais pensé qu’il était fou : au contraire, une violence limpide accompagne tout ce qui lui passe par la tête. Lenz vit chaque instant avec l’intensité de ceux qui s’exposent intégr...
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