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Sonder la débâcle

Trois ans après La Guerre des pauvres, publié en plein mouvement des Gilets jaunes, et six ans après 14 Juillet qui paraissait en même temps que Nuit debout, Éric Vuillard livre un nouveau texte qui entre en résonance avec l’époque actuelle.

On aurait tôt fait de ranger Éric Vuillard dans la catégorie « roman historique » ou microhistoire, tendance Ginzburg. En véritable orfèvre du verbe, celui qui est venu à la littérature par la poésie et se réclame de Villon fait surtout penser, avec sa nouvelle parution, à Rimbaud. Ses phrases claquent, et son livre se lit comme on contemple des toiles de maîtres. Car Vuillard use de l’hypotypose avec une alacrité rare.


Dans Une sortie honorable – merveilleux titre, antiphrastique à souhait –, il brosse en moins de deux cents pages une histoire éminemment picturale de la...

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