Loin d’être un biopic du compositeur ou une hagiographie de l’épouse d’un artiste, La Femme de Tchaïkovski est avant tout un grand film sur l’amour impossible et le déchirement intérieur, qui débute d’une manière on ne peut plus funeste – la mort de Tchaïkovski. Le cadre ainsi posé, le film se déploie comme une succession de tableaux dignes de Vilhelm Hammershøi ou de Georges de La Tour. La réussite la plus admirable réside sans doute dans la manière dont Serebrennikov parvient à camper un décor, tel un peintre, non seulement lorsqu’il s’agit de la genèse de la relation, mais au...
Une infinie solitude
Article publié dans le n°1251 (03 mars 2023) de Quinzaines
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