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La petite Rose, neuf ans, est douée d’un singulier pouvoir : elle a accès aux sentiments les plus secrets de ses proches, en mangeant ce qu’ils ont cuisiné. Mais ce cadeau des fées devient vite une malédiction, quand le roast-beef de sa mère prend un goût d’adultère. Dans La Singulière Tristesse du gâteau au citron, Aimee Bender explore notre difficulté à exister, dans notre famille et dans le monde. Avec une question : comment vivre avec l’âpreté qui affleure sous la douceur sucrée des gâteaux – ou des mots ?
Aimée Bender
La singulière tristesse du gâteau au citron

À Los Angeles, le jasmin et les agapanthes s’épanouissent sous le ciel ensoleillé tandis qu’un gâteau au citron chauffe dans le four. Le soleil distribue généreusement ses rayons chaleureux sur la ville, exacerbant les parfums, les couleurs, et contribuant à la profusion florale. Mais rien, dans le roman d’Aimee Bender, n’échappe à l’ambiguïté. Jaune d’œuf, jaune citron, odeur de beurre chaud, cauchemars dans la maison surchauffée, bloc de papiers jaunes où un père mutique note des listes interminables.


Au début de notre histoire, Rose Edelstein est une petite fille comme les aut...

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