Dans un bref autoportrait en guise d’introduction, il résume ainsi l’histoire de la famille qui l’a vu naître, puis la sienne propre : « Mon père était majordome dans une estancia, un déraciné, un transfuge que les péons métis de Rio Negro appelaient Huelché […]. Il parlait aux chevaux. L’un d’eux le tua en 1945, et il nous en laissa un autre pour tout héritage […]. En 1964, je décidai que de tous mes métiers terrestres celui qui me convenait le mieux était le violent métier d’écrivain. Mais je ne vois pas là une détermination mystique. En fait, j’ai été poussé, emporté par l’é...
Rodolfo Walsh, le conteur
Article publié dans le n°1080 (16 mars 2013) de Quinzaines
Les métiers terrestres et autres nouvelles
(Lux)
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