Pour Philippe Jaccottet, la peinture n’est pas du temps figé mais l’expression d’un rythme qui restitue un moment vivant. Écrire dans le souvenir de la peinture, c’est inventer, au-delà d’une traduction sensible par l’image poétique, un mouvement qui est resserrement à chaque instant vers un « foyer » insaisissable, en dessinant les lieux de convergence entre le rêve et le monde : « Je crois que si je clignais des yeux comme on fait pour ne pas être embarrassé par les détails d’une peinture, jusqu’à ne plus voir qu’une lueur sur cette main, une flamme vacillante, ...
Temporalités heurtées : Chantal Akerman, Christine Rebet
Article publié dans le n°1160 (01 nov. 2016) de Quinzaines
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