Soazig Aaron prend le risque de faire saisir au lecteur ce qui serait de l’ordre de l’informulable, d’un au-delà de la langue. Le mode d’écriture utilisé semble proche d’un témoignage, comme écrit sur le cru de ce qui s’éprouve sans mots. On se trouve emporté dans un étrange voyage, sensible, brutal parfois, qui ne verse ni dans la complaisance ni dans le voyeurisme, en dépit de ces écueils possibles : le thème central en est la Shoah, cette fracture radicale dans l’histoire du monde occidental. Il n’engloutit pas le lecteur dans l’effroi ressenti, grâce à une construction du récit ...
Le « nom » de Klara
Article publié dans le n°1160 (01 nov. 2016) de Quinzaines
Le non de Klara
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