Sur le même sujet

Articles du même critique

Le « nom » de Klara

Le Non de Klara est le titre que donne Soazig Aaron à son premier roman, paru aux éditions Maurice Nadeau, en 2002. À la lecture du titre, s’entend immédiatement une homonymie entre une négation et une nomination : « non » et « nom ». Deux signifiés s’entrelacent dans une même sonorité. Le titre se donne ainsi d’emblée à lire comme porteur d’une énigme. Un secret fossilisé en un seul mot. La narration tentera d’en dévoiler le mystère.
Soazig Aaron
Le non de Klara

Soazig Aaron prend le risque de faire saisir au lecteur ce qui serait de l’ordre de l’informulable, d’un au-delà de la langue. Le mode d’écriture utilisé semble proche d’un témoignage, comme écrit sur le cru de ce qui s’éprouve sans mots. On se trouve emporté dans un étrange voyage, sensible, brutal parfois, qui ne verse ni dans la complaisance ni dans le voyeurisme, en dépit de ces écueils possibles : le thème central en est la Shoah, cette fracture radicale dans l’histoire du monde occidental. Il n’engloutit pas le lecteur dans l’effroi ressenti, grâce à une construction du récit ...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi