A lire aussi

Un livre salubre

Deux ouvrages parus en 1977 manifestaient deux manières possibles d’écrire sur la maladie. Dans La Maladie comme métaphore, Susan Sontag ne parlait pas de sa propre expérience de la maladie mais de ce que celle-ci peut représenter en général, alors que Fritz Zorn ne proposait dans son autofiction Mars qu’un témoignage sur son propre cas. Ruwen Ogien est parvenu à joindre de manière remarquable ces deux types d’écriture.
Ruwen Ogien
Mes mille et une nuits. La maladie comme drame et comme comédie

La vivacité et la culture de Ruwen Ogien lui permettent de tenir la bonne distance vis-à-vis de la maladie, phénomène à la fois intime et social, en entrelaçant le compte rendu scrupuleux des (mal-) traitements que lui occasionne son cancer dans le milieu hospitalier avec une analyse pertinente de la manière dont les malades sont (mal) considérés dans notre société (voir le chapitre « Le malade comme déchet social »). Mais il traite ce sujet en philosophe d’une manière critique : en réaction au « dolorisme » qui envahit le discours sur la maladie, dont il distingue plusieurs formes et qu...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine