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Une histoire de la musique sacrée

 La lecture du livre de Don Luigi Garbini, sans atteindre le degré d’agitation d’une tempête sur le lac de Tibériade, n’en demeure pas moins un voyage quelque peu déroutant. Tout commence lorsqu’on ouvre le livre. Première de couverture très esthétique. Un antiphonaire, artistiquement partagé en deux moitiés asymétriques, celle de gauche lumineuse, celle de droite progressivement assombrie en un élégant dégradé, est percé, en haut à droite, d’un cercle laissant apparaître un ciel bleu moutonné de nuages. Là encore, il s’agit de montrer l’impureté, l’altération qui est finalement l’une des thèses du livre. 
Don Luigi Garbini
Nouvelle histoire de la musique sacrée, du chant synagogal à Stockhausen
(Bayard)

Il n’y a pas de musique sacrée pure, pas plus qu’il n’y a de sacré pur. Jusque-là le message est clair, voire attendu, nonobstant une trajectoire déjà un peu décalée, qui va du chant synagogal à Karlheinz Stockhausen. Celui-ci, qui n’était guère catholique, tout en étant travaillé par le spirituel, a pour rôle de représenter le point d’aboutissement d’un voyage commencé il y a très longtemps dans une société saturée de religieux et dans le cadre de la liturgie. Stockhausen apparaît ici comme l’emblème des avant-gardes de la seconde moitié du XXe siècle tout e...

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