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Vadrouilles de l'enfance

"Les Enfances Chino" se présente comme un roman, où l’on suit un garçon surnommé « Chino » dans ses vadrouilles et rencontres, bref dans ses petites histoires. C’est aussi une exploration de l’univers du peintre Goya. C’est surtout une vaste expérimentation langagière, qui varie les rythmes, les registres et les modes, et une réflexion sur le temps.
Christian Prigent
Les enfances Chino
(P.O.L.)

Au commencement étaient les lavandières, ou plutôt La Lettre, un tableau de Goya aussi appelé Les Jeunes (par opposition au célèbre Le Temps ou Les Vieilles). On y voit au premier plan deux femmes, en promenade, oisives, et à l’arrière-plan des lavandières en pleine lessive. Les Enfances Chino commence au lavoir, un milieu où s’épanouit sans accroc le verbe truculent de Prigent : « Ça va, la buée ? Ça va, ça mijote. Tu fais quoi ici à traîner les guêtres à mollo l’allure ? (demande la Marie, complétée Dondaine à cause d...

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