Dès le prologue placé sous le signe de Goethe « Car de tout temps il fut quelque peu dangereux de traiter de la couleur », il pose la contradiction fondamentale. D’une part, la couleur conforte les mystifications d’un monde en soi mensonger « car sa substance consiste d’abord en cette doublure de signes et de réseaux proliférants dont l’époque affuble toutes choses, substituant à la vie immédiate une infinité de dispositifs où elle se voit médiatisée par toutes sortes d’écrans et de simulacres ». D’autre part, nous ne pouvons nous passer d’elle, «&nb...
Vivre la couleur
Article publié dans le n°1049 (16 nov. 2011) de Quinzaines
Habiter la couleur, suivi de De la mocheté
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