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Annie Ernaux : l'oeuvre au noir

Il y a toujours une ambiguïté à la consécration que représente, du vivant de l’auteur, la publication de ses œuvres complètes, qui a tendance à placer sur l’écrivain une lumière qui n’est pas toujours la sienne. Avec Annie Ernaux, dont les textes, malgré la grande reconnaissance publique dont ils font l’objet, s’accommodent a priori assez mal de toute monumentalisation, cette ambiguïté aurait pu tourner au malentendu. Mais ce n’est pas le cas, pour plusieurs raisons.

D’abord parce que la publication, en 2008, des Années, ce grand roman en forme de récapitulation, préparé pendant plus de vingt ans, invitait à un rassemblement et à une relecture de l’œuvre, à un regard rétrospectif. Ensuite parce qu’Annie Ernaux est l’éditrice de ses propres œuvres complètes et qu’elle est l’auteur de son principal appareil critique : ainsi, en lieu et place de la chronologie habituellement composée par d’autres, on a « une sorte de photojournal », supplément plutôt que complément de l’œuvre. Les nombreuses photographies qui montrent l’auteur bé...

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