« Parce qu’écrire c’est s’arracher, [...] partir ! » (p. 13), les mots de Juliette Mézenc nous servent de lampe frontale dans un tunnel d’anneaux, de spirales, qui fragilisent les cordes vocales et la colonne vertébrale. Par où la sortie ? Par la main à l’ouvrage à quatre heures du matin avant le réveil des enfants ou après leur endormissement. Par l’écoute des voix de la nuit. Parce qu’il ne suffit pas d’être savante, il faut aussi, comme Médée, être rusée, magicienne, et parfois, avouons-le, criminelle – tuer le père, égorger les enfants (au figuré, vous croyez ?) –, finir...
Vivrécrire
Article publié dans le n°1139 (14 nov. 2015) de Quinzaines
Elles en chambre
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