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Zones silencieuses de la mémoire

Ricordi, de Christophe Grossi, est un livre dans lequel s'encastrent l'Italie et la Shoah. Répétée comme un mantra quatre cent quatre-vingts fois dans le livre (le même nombre que pour Je me souviens de Georges Perec), la formule « Mi ricordo » , « je me souviens » / « mon souvenir » ), relie le texte de Grossi à celui de Perec : la mémoire et ses enjeux se placent comme moteurs de l'écriture.

Dans la constellation d’entrées de ce labyrinthe, Grossi part sur les traces de l’Anton Voyl – héros de La Disparition – qui est en lui, et aborde des thèmes aussi importants que la parole, l’oubli, la guerre, les langues, l’écriture, la fiction, la mémoire, les origines, le mensonge, l’héritage, la résistance, la mort, la survie, la folie, la vérité. Quand il s’agit de « tomber » ou de « fuir » (ricordo 46), souvent on fuit sans savoir qu’on continuera à tomber dans l’exode, et que chaque chute trouera un peu plus la mémoire.


Le cortège de fragments rythmés par les mots «...

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