« Un pion n’est jamais seulement un pion », écrit l’auteur espagnol Paco Cerdà dans son dernier livre. Et c’est peut-être dans ces quelques mots que tient toute la symbolique de cette œuvre d’un genre particulier, où s’entremêlent faits historiques, imagination et souvenirs. Un pion n’est jamais seulement un pion, et nous vient l’envie de dire que la masse non plus n’est jamais seulement une masse. Car, à mesure qu’est narrée la partie d’échecs entre les deux hommes, Fischer et Pomar, représentant chacun un monde, il semble que c’est la question de notre rôle à tous, individus p...
Une métaphore échiquéenne des guerres froides
Article publié dans le n°1247 (10 oct. 2022) de Quinzaines
Le pion
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