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Une métaphore échiquéenne des guerres froides

« [U]n jeune homme dégingandé de dix-huit ans, élevé à Brooklyn », fait face à « un Espagnol trapu, la calvitie prononcée » : c’est l’hiver 1962 à Stockholm, et Bobby Fischer rencontre Arturo Pomar. Entre eux, le jeu bicolore qui les a rendus célèbres se déploie et, tout autour de ces maîtres d’échecs, les pions de l’Histoire se révèlent et les soixante-dix-sept mouvements qu’ils joueront sont autant de souvenirs de la guerre froide.

« Un pion n’est jamais seulement un pion », écrit l’auteur espagnol Paco Cerdà dans son dernier livre. Et c’est peut-être dans ces quelques mots que tient toute la symbolique de cette œuvre d’un genre particulier, où s’entremêlent faits historiques, imagination et souvenirs. Un pion n’est jamais seulement un pion, et nous vient l’envie de dire que la masse non plus n’est jamais seulement une masse. Car, à mesure qu’est narrée la partie d’échecs entre les deux hommes, Fischer et Pomar, représentant chacun un monde, il semble que c’est la question de notre rôle à tous, individus p...

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