Papalagui – Les « Veuves de verre », qui désignent les gratte-ciel, sont-elles veuves de la poésie ?
Alexis Gloaguen – Le titre Les Veuves de verre m’est apparu tel quel devant les tours du centre des affaires de Toronto. Allant du nord au sud par les canyons des avenues, j’étais comme soulevé par leurs transparences barbares : dorées, bleu de nuit ou noires. Pour parodier Stravinski, ces prodiges d’architecture me sont apparus comme une « poésie pétrifiée ».
J’y ai trouvé toute l’ambiguïté du sacré...
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