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Berceaux de l'autobiographie

Philippe Gasparini, bien connu des lecteurs passionnés par les écritures du moi, a consacré ses deux premiers livres au roman autobiographique et à l’autofiction ("Est-il je ?", 2004 ; "Autofiction. Une aventure du langage", 2008). C’est une autre aventure qu’il nous conte dans "La Tentation autobiographique. De l’Antiquité à la Renaissance", un véritable défi : écrire une histoire de l’autobiographie en s’aidant de recherches récentes qui ont mis en évidence la présence de textes autobiographiques dans des environnements extrêmement divers : l’Antiquité, Byzance, la culture arabo-musulmane, la Chine, le Japon, l’Europe médiévale.
Philippe Gasparini
La tentation autobiographique. De l'antiquité à la Renaissance

Philippe Gasparini n’est pas le premier à oser une telle entreprise. Il rend hommage dans l’introduction à son prédécesseur Georg Misch, qui s’est épuisé à la tâche : de 1905 à 1965, ce philosophe allemand a consacré sa vie à un immense chantier sur l’histoire de l’autobiographie. Lorsqu'il mourut en 1965, il atteignait les rives du XIVe siècle. Postulant que l'autobiographie est un « genre transculturel et transhistorique », Gasparini bouscule les certitudes dans lesquelles nous étions installés depuis Le Pacte autobiographique (1975) : P...

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