Philippe Gasparini n’est pas le premier à oser une telle entreprise. Il rend hommage dans l’introduction à son prédécesseur Georg Misch, qui s’est épuisé à la tâche : de 1905 à 1965, ce philosophe allemand a consacré sa vie à un immense chantier sur l’histoire de l’autobiographie. Lorsqu'il mourut en 1965, il atteignait les rives du XIVe siècle. Postulant que l'autobiographie est un « genre transculturel et transhistorique », Gasparini bouscule les certitudes dans lesquelles nous étions installés depuis Le Pacte autobiographique (1975) : P...
Berceaux de l'autobiographie
Article publié dans le n°1100 (01 mars 2014) de Quinzaines
La tentation autobiographique. De l'antiquité à la Renaissance
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