L'écriture des secrets

Entre couvertures criardes, idéologie réactionnaire et prétention à révéler le dessous des choses, le roman d’espionnage est souvent perçu comme une des formes les plus vulgaires d’infralittérature. N’avouez jamais que vous en lisez ! Ou alors pour les scènes érotiques. L’exposition proposée par la Bibliothèque des littératures policières ne feint pas de réhabiliter ce genre qui, dans un tel lieu, n’a rien de maudit. Sa démarche est plus subtile : mettre en évidence la relation profonde que le monde l’espionnage entretient avec l’écrit.

EXPOSITION

LES ESPIONS SE LIVRENT

Bibliothèque des littératures policières

48, rue du Cardinal-Lemoine, 75005 Paris

Bruno Fuligni, le commissaire de cette exposition, part de l'idée que le roman d'espionnage relève de la « littérature populaire », sans pour autant caractériser celle-ci de façon plus précise. Ces livres existent, ils ont été publiés et ont trouvé un large public, voilà ce qui intéresse l'historien, pas la distinction entre des livres écrits par des écrivains et des productions qui s'avouent quasi industrielles. Dans cette démarche, on ne s'intéresse pas à la figure de l'espion dans des oeuvres littéraires comme celles de Joseph Conrad, mais à ce qui transparaît de la réalité ...

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