Bruno Fuligni, le commissaire de cette exposition, part de l'idée que le roman d'espionnage relève de la « littérature populaire », sans pour autant caractériser celle-ci de façon plus précise. Ces livres existent, ils ont été publiés et ont trouvé un large public, voilà ce qui intéresse l'historien, pas la distinction entre des livres écrits par des écrivains et des productions qui s'avouent quasi industrielles. Dans cette démarche, on ne s'intéresse pas à la figure de l'espion dans des oeuvres littéraires comme celles de Joseph Conrad, mais à ce qui transparaît de la réalité ...
L'écriture des secrets
Article publié dans le n°1100 (01 mars 2014) de Quinzaines
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