Je veux dire du temps poétique que constitue pour moi l’idée même de La Quinzaine littéraire. Je crois que c’était dans les années 80 (quoi qu’il en soit, justement, ce temps se confond parce qu’étale, impossible à fragmenter, découper, qualifier), je savais que Mlle Kern, ma tante, était liée à cette histoire, sans trop comprendre comment, mais cette nébuleuse de mots agrégés, teintée de la notion de temps, imposait un rythme, un tempo à la littérature naissant à mon esprit naissant, c’est-à-dire une tentation, un paysage où je savais qu’il était bon d’aller, dont aveuglément j...
C'est peut-être une histoire du temps littéraire...
Article publié dans le n°1000 (01 oct. 2009) de Quinzaines
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