C’est ainsi qu’on la désigne en Espagne, par référence au tricentenaire de la mort de Góngora, maître illustre puis dénigré que revendiquaient alors les membres d’une nouvelle pléiade encore aujourd’hui dans toutes les mémoires : Lorca, Alberti, Jorge Guillén, Luis Cernuda et Pedro Salinas qui, par sa date de naissance (1892), fait en quelque sorte figure d’aîné de cette constellation poétique où chacun a sa tonalité propre, immédiatement reconnaissable au demeurant. La guerre civile va plus tard les heurter de plein fouet, les acculant à la mort ou à l’exil. Salinas se réfugiera au...
Chant de l'amour impossible
Article publié dans le n°1081 (01 avril 2013) de Quinzaines
La voie qui t'est due
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