N’est-ce pas une ambition analogue qui s’énonce ici à travers la contemplation quotidienne et fascinée du sillage du ferry allant et venant de Manhattan à Staten Island : « seule la lumière, toujours insaisissable, est éternelle. Et celle de l’eau mêlée aux bouillonnements de l’hélice du bateau, j’avais beau la regarder, la retoucher, je ne parvenais pas à trouver comment la révéler dans sa totalité, c’est-à-dire une lumière qui contiendrait les ténèbres, la mort et qui serait aussi contenue par elles ».
De façon très américaine, cette quête intime s’accompagne pa...
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