Enfermée à la Bastille, car sa maîtresse, la duchesse du Maine, a trempé dans la conjuration de Cellamare, Marguerite-Jeanne de Staal-Delaunay obtient une faveur particulière : des feuilles cotées lui sont confiées. À condition de les rendre à son geôlier, elle peut y barbouiller ses idées. Elle accepte la contrainte : « Cela m’assujettit dans le choix des matières que j’aurais pu traiter. J’en pris une fort grave, pour qu’on n’y trouvât rien à redire : ce fut des réflexions morales sur quelques passages de l’Ecclésiaste. » Une gravure d’après François Boucho...
Comment je suis devenu criminel
Article publié dans le n°1112 (16 sept. 2014) de Quinzaines
Le livre des vies coupables. Autobiographies de criminels (1896-1909) - édition révisée
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