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Comment les livres passent les frontières

Après le monumental Translatio, publié il y a deux ans sous la direction de Gisèle Sapiro, les éditions du CNRS font paraître un nouvel ouvrage de sociologie de la traduction littéraire, de Ioana Popa, sur les rapports entre traduction et censure pendant la période communiste. Alors que le premier travaillait sur le contexte d’ouverture maximale de la mondialisation contemporaine, Traduire sous contraintes explore au contraire un espace fermé, dans lequel la traduction peut être à la fois un vecteur d’affirmation idéologique et un facteur d’affranchissement politique.
Ioana Popa
Traduire sous contraintes. Littérature et communisme (1947-1989)

La réflexion sur la traduction est bien loin aujourd’hui d’être le domaine réservé de la linguistique, de la traductologie, du discours sur les pratiques ou les méthodes. Elle traverse les disciplines – la littérature, le droit, la sociologie, la science politique… – et apparaît comme un paradigme majeur pour penser les enjeux parfois contradictoires des identités plurielles et de la mondialisation. À une époque marquée par la transition, le croisement des langues et le sentiment de la survie, la traduction, parce qu’elle déjoue l’histoire chronologique et qu’elle est un lieu de mémoire,...

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