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Critique « psychanalytique » : dépasser dilettantisme et scientisme

En quelque cent ans de psychanalyse appliquée à la critique, aucun auteur ne s’est imposé au niveau d’Auerbach, de Propp, de Wölfflin, de Mâle, de Panofsky, voire de Proust – pour ne citer que ceux-là. La réception des contributions freudiennes tient plus à l’aura de leur auteur qu’à leur apport intrinsèque – et ce n’est pas commettre un sacrilège de constater que, sans l’interposition du Maître, personne n’eût jamais tenu Gradiva pour une œuvre insigne.

De nombreux facteurs ont contribué à la médiocrité récurrente des travaux critiques censément « psychanalytiques ».


En premier lieu, le débraillé méthodologique qui préside traditionnellement aux entreprises d’interdisciplinarité molle, quand le privilège mutuel de se voir reconnu au-delà d’une compétence validée se négocie par un pacte de complaisance réciproque à l’endroit du n’importe quoi. Les psys éviteront donc de sourire aux déterminants obsessionnels pourtant voyants qui conduisent des universitaires à s’interroger gravement pour savoir si, quand Rousseau se tar...

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