Le premier recueil, Si toi aussi tu m’abandonnes, de Claudia Rankine (née en 1963) « relève », selon la 4e de couverture, « d’un genre inventé et développé aux États-Unis : la « documentary poetry ». On peut avoir quelques doutes sur la nouveauté ou l’origine du « genre », mais peu importe, cette « poésie documentaire » inspire ici un petit livre hybride composé essentiellement de prose et de photographies ; il mêle aussi illustrations, extraits de documents, morceaux de dialogue et notes. On a déjà vu ce type de procédé, mais il acquiert ici un charme certai...
Deux poètes américains : télévision et fenêtres
Article publié dans le n°1035 (01 avril 2011) de Quinzaines
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