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« Elle coupe, elle mutile ou elle blesse »

Il y a le livre qu’on lacère ou qu’on brûle en place publique, l’officine de presse qu’on boucle, le journaliste, l’homme ou la femme de lettres qu’on assassine. Au-delà de ces formes extrêmes du combat que livrent à l’esprit libre et critique l’intolérance ou le despotisme, Robert Darnton décrit dans son dernier ouvrage toute la complexité sournoise et anthropologique de la censure dans les États autoritaires.
Robert Darnton
De la censure. Essai d'histoire comparée

Cet essai s’intéresse à trois situations distinctes, éloignés dans le temps et dans l’espace : la France des Bourbons au XVIIIe siècle, l’Inde coloniale au XIXe siècle, l’Allemagne de l’Est avant 1989. Darnton écarte toute acception large et commune de la censure, que l’on a tôt fait d’assimiler à l’interdit au sens large, pour se concentrer sur un phénomène fondamentalement politique, exercé par l’Etat (et quelquefois par les autorités religieuses), qui dispose du monopole de la violence et cherche à contrôler les échanges intellectuels, les productions cultur...

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