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"Avec moi tout prend vie et se met à danser"

De l’Anglais Gabriel Josipovici, né en 1940, auteur d’une œuvre considérable – dix-sept romans, six recueils de nouvelles, de nombreuses pièces, des essais – le lecteur ne pouvait lire à ce jour en traduction que trois titres : "Contre-jour", "Moo Pak" et "Tout passe". Est-il possible que l’un des écrivains contemporains parmi les plus inventifs, dont l’œuvre protéiforme nous prouve, s’il était besoin, la ductilité d’un genre entré dans l’ère du soupçon depuis plus d’un siècle, soit si peu diffusé dans notre langue ? Fallait-il attendre 2014 pour qu’un récit aussi remarquable que "Goldberg : Variations", paru en 2002, soit enfin, dans la traduction de Bernard Hœpffner (grâces lui en soient rendues!), accessible au lecteur français ?
Gabriel Josipovici
Goldberg : variations
(Quidam)

Le prétexte du roman, une anecdote controuvée (1) se rapportant au Goldberg des Variations de Jean-Sébastien Bach, est l’un de ces récits étranges dont la séduisante invention a valeur séminale : le comte et diplomate Hermann von Keyserling commande à l’illustre compositeur des pièces pour clavecin afin d’adoucir ses nuits d’insomnie. Ce seront, encadrées par deux arias, les trente variations que Goldberg, le jeune prodige formé par le musicien, aurait jouées à son nouveau maître et protecteur. Pouvoir curatif de la musique, qui, à défaut d’adoucir les mœurs, aurait la para...

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