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Haïti au miroir du ressentiment

Trois romans en un seul volume. Une trilogie haïtienne tirée de l’oubli. À chaque fois des personnages différents. Mais un fond commun qui cimente l'ensemble en une vaste étude sur la peur, dont nous savons depuis Montesquieu (lequel parle de « crainte ») qu'elle est le principe des régimes despotiques. La peur, qui engendre les comportements les plus contradictoires, les plus fous, les plus monstrueux, dans la réalité comme dans la fiction. Car c'est en 1968, en pleine dictature, que Marie Chauvet publie Amour, Colère et Folie, provoquant la violente hostilité de François Duvalier (« Papa Doc »), qui la contraindra à s’exiler aux États-Unis, où elle mourra en 1973, à l’âge de cinquante-six ans.
Marie Vieux-Chauvet
Amour, colère et folie
(Zulma)

Amour pourrait se lire comme un conte : les malheurs, puis la revanche de la plus anodine, de la plus sacrifiée de trois sœurs. Or, l'incipit propose plutôt un schéma tragique : l'aînée, Claire, est amoureuse du beau Jean Luze, le mari français de Felicia, la puînée enlaidie par une grossesse. Mais, au lieu de tenter de devenir la maîtresse de son beau-frère, Claire observe sa plus jeune sœur, la belle et sensuelle Annette, dans sa tentative de le séduire, se jurant de faciliter, à l’insu de tous, son entreprise. Car, à travers Annette, Claire compte vivre par procuration u...

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