La chambre de la mémoire

Le flux des publications sur Proust s’intensifie à l’approche du centenaire de "Du côté de chez Swann" (novembre 1913). Il ne faut pas laisser passer "Chambres de Proust", paru en août dernier chez Flammarion : l’essai d’Olivier Wickers n’est pas seulement une riche étude thématique qui rappelle à sa manière la méthode critique de Jean-Pierre Richard, mais le témoignage d’une mémoire personnelle qui finit par poser la question : où vit l’œuvre ?
Olivier Wickers
Chambres de Proust

Olivier Wickers ne craint pas les écrivains majeurs ni les commémorations, puisque son premier livre, consacré à Sartre, avait paru vingt ans après la mort du philosophe. Jean Lacoste soulignait déjà la qualité de son écriture, la subtilité de ses analyses et sa juste distance critique, entre ironie et sympathie. Il y a chez lui une liberté de ton qui donne à penser : « Ce motif répété de gisant fait penser à ce que dit bizarrement Freud, que Proust semble-t-il n’a pas lu – et après tout, tant mieux, s’il lui avait fallu supporter des phrases comme “l’hystérique souffre de ...

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