Mais le fier Cavalier avait beau plaider la force des faibles, m’emporter dans son nom de plume, de cape et d’épée, face à sa Majesté la littérature, bête apeurée, terrée en l’imprononçable patronyme polonais qui restait mien, j’étais marcassin. Illico, j’entendais : dépêtre-toi de toi. Secoue les hardes de la Souillon des cendres, oublie la pauvresse, absence de talent, impotence, inhibition. Que la langue te manque – jamais « maternelle », dis-tu –, belle affaire, au plus grand, elle manque : nul ne sait écrire. Chacun bredouille, écrit po...
Fais ton geste !
Article publié dans le n°997 (01 août 2009) de Quinzaines
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