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Fais ton geste !

« Fais ton geste ! » Juste avant de souffler dans le téléphone, que mugisse l’immensité des océans qui nous séparait, Jean-François Lyotard jetait le bref impératif. De l’artiste philosophe à la brouillonne, du maître agile à l’élève ankylosée. Que diable ! Invente ta phrase.

Mais le fier Cavalier avait beau plaider la force des faibles, m’emporter dans son nom de plume, de cape et d’épée, face à sa Majesté la littérature, bête apeurée, terrée en l’imprononçable patronyme polonais qui restait mien, j’étais marcassin. Illico, j’entendais : dépêtre-toi de toi. Secoue les hardes de la Souillon des cendres, oublie la pauvresse, absence de talent, impotence, inhibition. Que la langue te manque – jamais « maternelle », dis-tu –, belle affaire, au plus grand, elle manque : nul ne sait écrire. Chacun bredouille, écrit po...

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