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Un joyeux désespoir

« Il y a un désespoir dans la rengaine maniaque de l’œuvre critique » : pensée profonde de Jean-François Lyotard. Pensée désabusée, comme suspendue à l’existence, sur qui l’exerce, d’un pouvoir néfaste du genre lui-même. Lire dispose à la tristesse. A fortiori interpréter, qui est lire sur un mode plus intense. Un interprète est un lecteur mélancolique.

La mélancolie est une humeur. On en fit ensuite un penchant, une disposition vague de la psyché, un affect. Mais l’usage, depuis Freud, est de la définir plutôt comme une stratégie. La stratégie de la mélancolie actualise l’une des phases aiguës du travail de deuil…


Je pose que toute lecture endeuille. J’affirme, par voie de conséquence, que ce qui couramment est appelé lecture participe d’une économie de la perte.


Je lis un texte, poème ou prose. Le texte que je lis, de premier abord, m’est étranger. Et, tant qu’il le demeure, en effet, tout va bien. Mais ne voilà-t-il p...

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