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Henry Roth et les demi-dieux de l'édition

Henry Roth (1906-1995) est à la fois un grand auteur et un cas littéraire curieux. Son premier et remarquable roman, "L’Or de la terre promise" (Call it Sleep, 1934), fut favorablement accueilli, puis oublié pour des raisons de conjoncture historique (c’était la dépression ; ce fut ensuite la guerre) mais aussi pour des raisons littéraires car le livre combinait ce qui paraissait alors incompatible, à savoir le genre un peu fatigué du roman social de l’immigration et des techniques littéraires très modernes inspirées de Joyce.
Henry Roth
Un Américain, un vrai

L’Or de la terre promise (1) reparut en 1964, à la faveur de la vogue pour le « roman juif », et connut un immense succès auprès des lecteurs et de la critique ; il occupe aujourd’hui une place centrale dans l’histoire du roman américain. Mais, en 1964, Roth avait depuis longtemps cessé d’écrire, quitté la vie littéraire, et connu de multiples vicissitudes professionnelles. Lorsque L’Or de la terre promise reparut, il vivait chichement dans le Maine du commerce et de l’abattage d’oies et de canards. Tout le monde le donnait donc pour l’homme d’une seule œuvre,...

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