« Et pour l’amour de la mémoire/je porte sur mon visage la mémoire de mon père », dit Héctor Abad, reprenant en épitaphe de son livre les vers du poète Yehuda Amichaï. L’Oubli que nous serons est un livre d’hommage et de mémoire, et le titre choisi pour le premier chapitre, « promenade d’un enfant donnant la main à son père », est programmatique. Car il s’agit bel et bien d’une promenade main dans la main, qui part de l’enfance d’Héctor, et qui s’achemine vers le moment fatidique où, en pleine rue, en plein jour, un tueur à moto assassine son père. Ce tueur est...
In Memoriam
Article publié dans le n°1030 (16 janv. 2011) de Quinzaines
L’oubli que nous serons
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