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In Memoriam

 L’Oubli que nous serons, c’est d’abord la citation d’un vers de Borges que l’auteur trouva griffonné dans la poche de son père, le jour de son assassinat. L’auteur colombien Héctor Abad fait perdurer la mémoire de ce médecin de la violence et défenseur de la justice sociale face à la terreur politique. Avec une écriture simple et bouleversante, il évoque ce père qu’il aima passionnément, dans la Colombie déchirée des quarante dernières années.
Héctor Abad
L’oubli que nous serons

« Et pour l’amour de la mémoire/je porte sur mon visage la mémoire de mon père », dit Héctor Abad, reprenant en épitaphe de son livre les vers du poète Yehuda Amichaï. L’Oubli que nous serons est un livre d’hommage et de mémoire, et le titre choisi pour le premier chapitre, « promenade d’un enfant donnant la main à son père », est programmatique. Car il s’agit bel et bien d’une promenade main dans la main, qui part de l’enfance d’Héctor, et qui s’achemine vers le moment fatidique où, en pleine rue, en plein jour, un tueur à moto assassine son père. Ce tueur est...

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