Depuis Swift ou Thackeray, les écrivains britanniques font vivre une littérature qui a le sens de la dérision, qui s’amuse de la société et des nouveautés à la mode. Plus proches de nous, Evelyn Waugh et ses Chers disparus, David Lodge avec ses universitaires titillés par leurs démons, ont entretenu la flamme d’une satire bienveillante où la drôlerie des péripéties et des voyages – fût-ce vers l’au-delà – ont su divertir et faire réfléchir sur des systèmes et des manipulations collectives. Il conviendrait sûrement de saluer aussi P. G. Wodehouse, qui juxtapose une rêverie domest...
Jonathan Coe, satiriste de la fin des années 2000
Article publié dans le n°1030 (16 janv. 2011) de Quinzaines
La vie très privée de Mr Sim (The Terrible Private Life of Mr Sim)
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