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Roman de l’origine, origine du roman

À l’origine d’un texte de Pascal Quignard, s’impose souvent une réflexion sur l’Origine elle-même, absence matricielle dont notre monde, notre être (issu de l’effroi et de l’ensemencement), la musique (enfantée par les voix utérines), le langage lui-même, portent le manque. Ce livre, Les Larmes, ne déroge pas à cette féconde obsession et embarque son lecteur dans – notamment – la quête des origines de la langue française, sortie du latin « comme un enfant du sexe de sa mère ».
Pascal Quignard
Les Larmes

Il n’est pas toujours facile d’entrer dans un récit de Quignard : les portes en sont si nombreuses qu’on ne sait laquelle pousser pour s’aventurer dans son monde. Ainsi de ce nouveau texte. Faut-il l’appeler « roman », comme le fait l’éditeur en couverture ? Rien de moins sûr, à moins de redéfinir le genre pour en faire un montage de fragments génériquement très différents – ce à quoi, d’ailleurs, l’auteur des Petits traités (Maeght, 1990 ; Gallimard, 1997) et de Vie secrète (Gallimard, 1998) nous invite depuis plus de vingt ans. Nous voici donc...

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