Qu’on ouvre Les Carnets secrets de Li Yu, joyau dont il avait encadré le titre de ces mots : Au gré des humeurs oisives et Un art du bonheur en Chine, et l’on verra qu’il était de façon indissociable grand traducteur et grand écrivain, car qui pourrait écrire avec tant de gaieté et de joie de vivre, de grâce et de maîtrise ? Il était toute finesse et intuition, culture si intime qu’elle était partie de lui-même. Parlant et écrivant l’allemand aussi couramment que le français, la littérature allemande lui était aussi familière que la nôtre.
Trad...
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