Le cinéma japonais a été presque invisible en Occident, avant le Lion d’or remporté au festival de Venise par Rashômon d’Akira Kurosawa en 1951. Fait historique d’autant plus surprenant que l’industrie cinématographique japonaise concurrençait les États-Unis par l’importance de sa production avant la Seconde Guerre mondiale. La découverte tardive prend l’ampleur d’une véritable « révélation » si on en croit André Bazin, qui traduit ainsi le sentiment des critiques de l’époque, frappés par un coup de foudre cosmique, désireux de s’aventurer plus avant sur ce territoire ...
Japon : planète interdite
Article publié dans le n°1159 (16 oct. 2016) de Quinzaines
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