La voie sinueuse empruntée par le héros nomade est le premier horizon du film. Rester vertical commence avec un plan subjectif sur une route de campagne. Léo (Damien Bonnard), conducteur encore invisible, repère sur le chemin, avant la maison d’un vieux paysan, un jeune homme séduisant. Attiré, il fait demi-tour dans l’espoir de lier connaissance : « Vous n’avez jamais pensé à faire du cinéma ? » Léo ne cessera de refaire ce trajet, à la fois origine et destination d’une fiction doucement éclatée. Au départ, à la recherche de l’Adonis désiré, qui se refuse obstinément...
La Cité des hommes
Article publié dans le n°1156 (01 sept. 2016) de Quinzaines
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